
Pourquoi recharger ?
Au risque d’écrire des banalités, je tiens à rappeler l’omniprésence des appareils électroniques dans notre vie quotidienne. Dans la vie « urbaine » et professionnelle, c’est évidemment le smartphone qui tient le devant de la scène, et je ne vais pas m’attarder là-dessus.
Pour les activités en extérieurs, les smartphones sont également devenus quasiment incontournables : géolocalisation et cartographie, coordination, appels de détresse, prévision météo, photographie…En journée, les montres GPS font également partie de la panoplie habituelle des sportifs. Au camp, c’est l’éclairage qui devient l’usage prioritaire : lampe frontale, lampe torche, éclairage fixe.
Certains de ces usages relèvent sans doute du confort (ou de la futilité), mais d’autres peuvent faire la différence entre une expédition réussie ou un moment misérable, voire entre la vie et la mort.
Il reste important d’adapter son niveau de redondance (deuxième lampe, deuxième téléphone, carte papier et boussole…) en fonction des enjeux. Mais avant de basculer en « mode dégradé » parce que les batteries sont plates, il est intéressant d’avoir une solution de recharge.
L’accu 18650
La base de mon système de batterie actuel est l’accu 18650.
C’est un accu rechargeable Li-Ion (lithium ion).
Ses dimensions standardisées sont de 18mm de diamètre, et 65mm de longueur…d’où sa dénomination : 18-65-0 = 18650 (selon la nomenclature IEC 60086-1).
Son voltage standard est de 3.7V, et sa gamme d’énergie va de 1’500 mAh à max 3’600 mAh.
On trouve plusieurs variantes :
- Avec ou sans bouton sur le « + »
- Protégé ou non contre la surcharge / sous-charge (donc avec ou sans « PCB »)
- Avec ou sans micro-chargeur USB intégré
- Intégré ou non dans un « pack » ou une coque de type « powerbank »

Tesla utilise des cellules 18650 pour les batteries des Model S. Chaque batterie regroupe plusieurs milliers d’accu 18650. A noter qu’ils sont en train de migrer vers des cellules plus grosses.
Pour les lampes
J’ai eu pendant quelques temps plusieurs types de batterie en parallèle pour l’alimentation de mes premières lampes : piles rechargeables AA ou AAA, batterie interne…Compliqué de gérer ce stock de piles disparates, mauvaise qualité des piles rechargeables…
Une de mes lampes de vélo était rechargeable USB, et s’est cassée lors d’une chute. Par curiosité, je l’ai démontée, et ai pu récupérer un accu 18650 encore utilisable.
Au moment de la remplacer, je me suis intéressé à la marque Fenix Light, et ai vu qu’ils proposaient plusieurs modèles de lampes (vélo, frontale, torche…) utilisant toutes le même accu 18650.

Au fil du temps, j’ai ainsi fait l’acquisition d’une lampe de cette marque de chaque type, que je peux recharger grâce à la prise USB inclue dans la lampe., et dont je peux interchanger les accus au besoin.
Dans un chargeur de secours
Un jour j’ai reçu un petit chargeur de secours (« powerbank ») en cadeau, sous la forme d’un petit cylindre noir avec une prise micro-USB pour la recharger et une prise USB pour alimenter un autre appareil.
En le mettant côte à côte avec un de mes accus 18650, ça sautait aux yeux qu’il s’agissait simplement d’une cellule 18650 dans un joli emballage plastique.

Je me suis dit que ce serait pratique d’avoir une powerbank basée sur ces accus, dans laquelle je puisse moduler et panacher :
- La quantité d’accu
- La charge de chacun des accus
- La manière dont je la recharge
J’ai trouvé rapidement ce que je cherchais : la powerbank 18650 !
J’en ai commandé deux différentes, une avec deux emplacements, et une avec quatre emplacements.

Les deux ont un système de gestion de la charge et décharge intégrée et les deux peuvent être utilisés avec un nombre partiel d’accu (logiquement, entre 1 et 2 pour la plus petite, et entre 1 et 4 pour la plus grosse). Les accus peuvent tous être à un niveau de charge différent.

La plus grosse a deux ports de sortie USB, l’un fournissant 1A et l’autre 2A (le tout à 5V).
La plus grosse est équipée d’un écran affichant le taux de charge de chacun des accus placés dedans, et en mode « décharge » le voltage et l’ampérage fourni par chacun des ports.


La plus petite n’affiche que le taux de charge global, et en mode « décharge » l’ampérage, le voltage, et le temps écoulé depuis le début de la décharge.
En mode « charge », l’affichage indique également l’ampérage et la charge en entrée.

Des accessoires intéressants
En extérieur, j’utilise deux accessoires intéressants avec ces powerbank.
Le panneau solaire pliable
Je possède un petit panneau solaire pliable de la marque Suisse SIStech, hyper-résistant, sur lequel je peux fixer plusieurs types de fiche en sortie, et grâce auquel je peux recharger ces powerbanks en journée.
A pleine puissance, ce panneau sort 5W à 5V

La lampe gonflable
Un autre accessoire très intéressant pour le camp, en complément à la lampe frontale, c’est la lampe gonflable développée par Klymit. Je trouve cet objet absolument génial, et je l’emmène maintenant systématiquement avec ma tente quand je vais camper. Pour une centaine de grammes, j’ai un néon dans ma poche !


Je vois énormément d’avantages à ce système de gestion de la charge basé sur l’accu 18650, puisque je peux l’emporter en parallèle à mes lampes, échanger les accus entre eux, les recharger directement dans les lampes ou alors dans les powerbanks. Je peux prélever un des accus pour le mettre dans mes lampes, et utiliser des accessoires avec les powerbanks.
Allez dehors et essayez !
Sylvestre Grünwald

Une réponse
Bonjour,
Merci pour ces détails concernant cet accu. Mais où peut-on le trouver en France?
Merci pour votre réponse.